Mercerie ancienne...

Toute petite déjà, j'adorais arpenter avec ma maman une grande et vieille mercerie (la mercerie Aubry à Lons-le-Saunier, qui a fêté ses 100 ans en 2009 !) habillée de meubles en bois aux innombrables tiroirs renfermant mille trésors colorés : boutons, rubans, fils et bouts de tissu...

J'aimais aussi fouiller dans la boîte à couture de ma maman et jouer de longs moments avec ses toutes petites bobines de fil multicolores, les regarder, les trier, les rassembler par camaïeux...

C'est donc en véritable petite fille émerveillée (et sous l'oeil amusé de Monsieur Marmotte) que j'ai ouvert aujourd'hui chacune des boîtes à trésors récupérées à la faveur d'une succession dans ma belle-famille... C'était Noël après Noël ! Merci infiniment pour tous ces cartons en vrac, ces merveilles à découvrir, ces sacs à boutons beaux comme des bonbons, ces rubans, ces biais, ces pressions, ces dentelles et j'en passe...

Je vous laisse admirer...

 Tout était soigneusement rangé, trié, par objets, par couleurs, parfois dans d'anciennes boîtes à savon sentant encore si bon !

 Je crois que je n'aurai plus besoin d'acheter le moindre bouton jusqu'à la fin de ma vie...

 Même les quelques tissus sont superbes !

Et ces boîtes, ces étiquettes anciennes, un bonheur pour les yeux !

 Et si quelqu'un est capable de me dire à quoi servaient les trois outils ci-dessus, je veux bien lui céder quelques boutons de mon stock !

Edit du 29/12 : Merci pour vos commentaires éclairés ! Ce que Monsieur Marmotte appelait "pince à cornichons" semble être un outil pour retourner les gants. J'avais songé à un outil pour retourner les coulisses étroites, je n'étais pas très loin... Par contre, pour le petit outil en buis (qui se dévisse), j'ai appris qu'il s'agissait d'une "cousette du poilu", pour que les militaires emportent quelques fils à coudre pour les menus travaux de raccommodage... Et comme le mari de la couturière en question était militaire, cela me paraît en effet plausible... Enfin, j'ai ajouté une photo en plan rapproché du 3e petit outil, avec un minuscule crochet à son extrémité : il me semble que celui-ci devait servir à faire des reprises minutieuses... Qu'en pensez-vous ?

Ah, et je ne vous ai même pas encore montré la collection de Modes et Travaux reliés datant des années 50-60 ou la vieille machine à coudre Bernina récupérée...

Mes petits pots Henkel tranchent peut-être un peu dans ce décor, mais en attendant de trouver d'autres bonbonnières, ils me rendent bien service pour abriter ma collection de boutons (déjà triés par couleurs par la couturière à qui ils appartenaient...) soudainement agrandie !